Savais-tu que les hormones ont un rôle CRUCIAL dans les colères de ton enfant ?
Non, il ne cherche pas à te rendre chèvre…
En réalité, il vit un véritable feu d’artifice hormonal et émotionnel dans son cerveau !
Voici ce qui se passe en coulisses :
L’amygdale s’active (le détecteur de menace du cerveau) :Elle capte la frustration, le « non » qu’il n’attendait pas, la chaussette qui gratte… et déclenche l’alerte rouge : « Danger émotionnel ! »
Le cerveau réagit au quart de tour :Il libère plusieurs hormones pour gérer la situation :
Cortisol 
: l’hormone du stress. Elle prépare le corps à réagir, mais en excès… elle amplifie tout : les cris, les pleurs, les débordements.
: l’hormone du stress. Elle prépare le corps à réagir, mais en excès… elle amplifie tout : les cris, les pleurs, les débordements.Adrénaline 
: elle fait battre le cœur plus vite, met le corps sous tension… et ça part en tempête !
: elle fait battre le cœur plus vite, met le corps sous tension… et ça part en tempête !Dopamine 
: impliquée dans la gestion du plaisir et de la frustration. Quand elle chute, la colère monte plus vite…
: impliquée dans la gestion du plaisir et de la frustration. Quand elle chute, la colère monte plus vite…
Et le cortex préfrontal (la partie du cerveau qui réfléchit, se contrôle, met des mots…) ?Déconnecté. En pause. En mode « je reviens plus tard ».
Conclusion ?
Quand ton enfant explose, ce n’est pas un caprice.
C’est une vague hormonale incontrôlable pour lui.
Ton rôle ? Être sa planche de surf
Solide, calme, présente.
Pas besoin de longs discours… juste ta sécurité.
Et parfois… ces colères viennent de plus loin que l’instant présent.Certaines émotions chez l’enfant semblent surgir « de nulle part » : une tristesse soudaine, une rage incomprise, une colère inexpliquée qui dure dans le temps….
Et si ces colères étaient le langage de l’inconscient familial ?
Des émotions anciennes, transmises de génération en génération, cherchent parfois à s’exprimer à travers les plus petits.
Ce n’est pas “à lui”, mais ça passe par lui.
Et là encore, il a besoin d’un adulte pour l’écouter… même sans tout comprendre.
Tu te sens parfois démuni.e face à ses tempêtes ?
Tu ressens que ça vient toucher quelque chose en toi ?
Tu n’es pas seul.e.
Je t’accueille avec douceur pour t’écouter, t’accompagner, et mettre de la lumière sur ce qui se vit dans ces colères – pour ton enfant… et pour toi aussi.
Parce qu’accompagner ses émotions, c’est aussi prendre soin des racines.
Et ça, ça change tout.
